Qu’est que l’alopécie androgénétique ?

L’Alopécie androgenogénétique, plus couramment appelée : Alopécie androgénétique, est une déperdition progressive des cheveux, touchant environ 20% des hommes âgés de 20 ans, et 40% lorsqu’ils atteignent la tranche d’âge des 40 ans. On parle habituellement de calvitie pour les hommes, or cette affection touche aussi 20% des femmes âgées de 40 ans, et peut les faire souffrir d’un amincissement général de l’ensemble du cuir chevelu, avec une perte de cheveux importante au niveau de la couronne.

Comment cela se manifeste ?

L’alopécie androgénique va se caractériser par un recul de la ligne capillaire et une disparition graduelle des cheveux au niveau de la couronne, et du cuir chevelu frontal. Si dans votre famille, plusieurs personnes sont atteintes par cette alopécie dés leur plus jeune age, vous aurez plus de probabilité de la contracter. En ce qui concerne l’héritage : le mode de transmission de l’alopécie androgénétique demeure flou et pas suffisamment clair, car il y a aussi de nombreux facteurs génétiques et environnementaux à prendre en considération. Cependant, des études récentes ont démontré que le coté héréditaire proviendrait de la mère.

Un dysfonctionnement lié aux androgènes ?

Les chercheurs continuent de répertorier les données responsables de cette incommodité, et bien que certains éléments soient démasqués, de nombreux autres demeurent inconnus.

On sait, par exemple que cette maladie est connectée aux androgènes, eux mêmes étroitement liés à la testostérone et à son hormone active : la diydrotéstostérone : DHT. Ces deux compères jouent un rôle important chez les hommes avant leur naissance, et pendant leur puberté, tout en veillant leur développement sexuel naturel. Les androgènes régulent entre autres, la croissance de cheveux et de libido, mais possèdent également d’autres fonctions, chez les hommes comme chez les femmes.
D’ailleurs les hommes présentent un taux d’androgènes supérieur à celui des femmes, chez qui leurs effets sont contrebalancés par les œstrogènes. Lors de déséquilibres hormonaux favorisant l’hyperandrogénie (comme le syndrome des ovaires polykystiques ou les hyperplasies surrénales…), l’alopécie androgénique devient contractable, comme certains traitements hormonaux, ayant une action androgénique comme : les pilules contraceptives, les anabolisants, ou même les traitements utilisés par les personnes transgenres.

Il existe d’autres symptômes pouvant s’apparenter à une alopécie androgénétique, aussi il est important d’établir un examen médical pointu, pour aboutir à un diagnostic pertinent, il faut également faire une prise de sang pour identifier d’éventuelles carences en fer, en vitamine , ou des problèmes de thyroïde , de diabète…

Quel rapport entre les Androgènes et la croissance de poils ?

Pour ce qui est du mécanisme d’avènement des poils, on avait mentionné plus haut que la DHT, possède une responsabilité majeure dans leur création :

  • D’abord en pilotant le cycle de pousse des cheveux, et en lui définissant un rythme précis, accéléré ou raccourci.
  • L’augmentation des niveaux d’androgènes dans les follicules pileux, conditionne un cycle, de croissance plus courte, et une poussée de mèches plus fines,
  • Les chercheurs, bien que soupçonnant plusieurs facteurs génétiques et environnementaux d’avoir un impact, ont pu déterminer que certaines fluctuations d’un gène en particulier, le gène « AR » attestent de sa vocation dans l’apparition de perte de cheveux,
  • Il fournit les instructions à la fabrication de protéines dites, protéines réceptrices androgéniques. Ces récepteurs permettent à l’organisme de répondre de manière correcte au calibrage à la DHT et à d’autres androgènes. Ce sont les variations perturbées de ce gène, qui entrainent une saturation dans le coup les follicules pileux.

A l’heure actuelle, de nombreuses zones d’ombre demeurent sur la manière dont les modifications génétiques favorisent la chute de cheveux chez les hommes ou les femmes.

Existe t’il des cures ou des traitements fiables ?

Il existe de plus en plus de thérapies émergentes au traitement de cette affection, les inhibiteurs de la 5-alpha, et le Minoxidil sous forme de lotion à appliquer, sont les plus populaires. La Finastéride, traitement qui s’administre par voie orale, réduit les effets funestes de la testostérone. Parmi les autres options thérapeutiques actuelles, on trouve la thérapie au laser, le micronoyautage du cuir chevelu, la mésothérapie capillaire et la transplantation de cheveux. L’une des nouvelles thérapies pharmacologiques émergentes consiste à utiliser des inhibiteurs de Janus et des injections de plasma riche en plaquettes, chez les hommes atteints.

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